Frappe dans la profondeur : L’armée de Terre veut des munitions téléopérées à longue portée

Jusqu’à présent, étant donné que la doctrine française en matière de défense repose sur la dissuasion nucléaire, l’armée de Terre n’a pas montré un intérêt particulier aux moyens conventionnels de frappe dans la profondeur, contrairement à l’armée de l’Air & de l’Espace et à la Marine nationale, qui, respectivement, mettent en œuvre les missiles de croisière SCALP EG et MdCN. Aussi, elle ne dispose actuellement que d’une poignée de Lance-roquettes unitaires [LRU], capables d’atteindre une cible située à 70 km de distance.

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Aussi, avec les retours d’expérience [RETEX] de la guerre en Ukraine, et après l’avoir longtemps négligée, l’armée de Terre entend se doter d’une telle capacité. D’où le programme FLP-T [Frappe longue portée terrestre], lequel doit lui permettre d’aller au-delà du simple remplacement des neuf derniers LRU encore en service au sein du 1er Régiment d’Artillerie [RA] puisqu’il est question d’en acquérir au moins vingt-six exemplaires à l’horizon 2035.

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